
Le palace parisien Le Crillon rouvre ses portes après quatre ans de travaux
Depuis 2007, le nombre des palaces dans la capitale a doublé, passant de sept à quatorze. Après deux années de crise, les établisssements de luxe semblent retrouver le sourire.
On sabre à nouveau le champagne dans les palaces parisiens. Après deux années de crise, les établissements de luxe de la capitale ont retrouvé le sourire. « Les affaires vont plutôt bien. Nous ne savons plus trop quoi faire de nos clients », savoure François Delahaye, directeur général du Plaza Athénée, l’une des plus prestigieuses adresses parisiennes. « Cela va mieux », admet José Silva, vice-président et directeur général du Four Seasons George V. Une véritable « embellie », confirme Christophe Laure, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) Prestige – le syndicat des palaces et des hôtels haut de gamme. Ce regain de forme tombe pile avec le retour du Crillon. Le palace de la place de la Concorde rouvre, mercredi 5 juillet, ses chambres et ses suites après quatre ans de travaux.
Une rénovation de fond en comble. Comme une seconde jeunesse. Un chantier pharaonique pour son propriétaire le prince saoudien Mutaib bin Abdullah bin Abdulaziz. Et (très) dispendieux : un luxe un peu tapageur, des dorures à la feuille l’or, deux sous-sols creusés pour faire place à une piscine de 16 mètres de long et un spa. Le « must » des palaces. Rien moins que 440 millions d’euros de travaux chuchotent les professionnels. Une somme que « ne confirme ni n’infirme » Rosewood Hotels & Resorts, le groupe d’hôtellerie de luxe hongkongais chargé d’exploiter le Crillon. Il faut dire qu’en 2010, déjà, le prince saoudien n’avait pas hésité à débourser environ 250 millions d’euros pour s’adjuger cette institution parisienne au nez et à la barbe du groupe allemand Kempinski. …
- Posted by Events And Logistics
- On 4 juillet 2017
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