Africa Security Forum

«La coopération interafricaine face au terrorisme, aux radicalisations et à la criminalité transnationale», tel sera le thème de la deuxième édition l’Africa Security Forum qui aura lieu du 8 au 10 octobre à Casablanca. Quelque 300 experts en matière sécuritaire sont attendus à cet événement initié par le Centre de recherche et d’études géostratégiques Atlantis.

Lancé en octobre 2015, l’Africa Security Forum (ASF) revient dans sa deuxième édition pour débattre de «la coopération interafricaine face au terrorisme, aux radicalisations et à la criminalité transnationale». Organisé à Casablanca par le Centre de recherche et d’études géostratégiques Atlantis, cet événement est présenté par ses initiateurs comme étant un «rendez-vous mondial incontournable du monde de la sécurité». Ainsi, l’ASF 2017 devrait connaître la participation de plus de 300 experts des questions sécuritaires et d’une quinzaine de think tanks internationaux. Ils traiteront des principaux défis auxquels le continent africain fait face en ce moment, notamment la menace terroriste et l’amplification de la radicalisation. Un thème qui s’est imposé puisque les organisateurs de ce Forum ont du renoncer au thème initial qui était programmé et qui était en relation avec la sécurité publique des villes.
Devant avoir lieu du 8 au 10 octobre prochain, cet événement jouissant, selon les organisateurs, du patronage de S.M. le Roi, a été présenté, lundi, lors d’une conférence de presse animée par Driss Benomar, président d’Atlantis et Alain Juillet, président du Forum international des technologies de la sécurité (FITS), partenaire de de l’événement. À cette occasion, les deux responsables ont mis en avant les grandes thématiques autour desquelles vont se dérouler les travaux de la deuxième édition d’ASF. Il s’agit de trois grands axes : «Le cyberespace, nouveau théâtre des radicalisations», «Les flux migratoires sources de désordre et/ou d’opportunités pour le continent» et «Les nouveaux défis de la coopération interafricaine face à ces préoccupations».

 Ainsi, selon Driss Benomar, «le continent africain fait face aujourd’hui à des menaces terroristes et criminelles qui requièrent l’attention et surtout la coopération de tous. Venir à bout des entraves à l’installation d’une paix au sein et aux frontières des pays africains revient à booster efficacement la mutualisation des moyens et compétences humaines et techniques pour qu’enfin l’Afrique se dote des moyens de ses ambitions», a-t-il déclaré. Pour sa part, Alain Juillet a insisté sur l’importance de cette rencontre qui va permettre un échange de haut niveau, notamment en raison de la présence des représentants de 13 centres de réflexion et d’analyse et des participants de 38 pays. Il a cité des think tanks britanniques, espagnols, danois, français, allemands et russes. Il a également insisté sur la participation à ce rendez-vous, qui va attirer le gotha mondial de la sécurité, de représentants en matière de sécurité de l’ONU, d’Interpole-Afrique, de l’Union européenne. Pour rappel, la première édition de l’Africa Security Forum avait réuni plus de deux cents experts décideurs des secteurs publics et privés, représentant des ministères régaliens ou des entreprises issues de seize pays africains. Des intervenants, des juges antiterroristes, des économistes éminents et des experts internationaux des domaines concernés y avaient pris part. Mais pour cette deuxième édition, l’ASF entend élargir son audience en ouvrant ses rencontres à une quarantaine de pays africains et trois cents personnalités.